La cérémonie d’ouverture de la célébration de la 20ème journée africaine de la technologie et de la propriété intellectuelle s’est tenue le vendredi 13 septembre au Radisson Blu Hôtel de Ndjamena, en présence des membres du Gouvernement, des représentants des missions diplomatiques et d’un public varié acquis au plaidoyer de l’OAPI.
La cérémonie a débuté par une conférence inaugurale animée par un expert camerounais, le Professeur Nyassa Barthélemy sous le thème « de la prise en compte de la propriété intellectuelle dans les politiques de lutte contre les effets du changement climatique ».
Changement climatique : la propriété intellectuelle vient à la rescousse
Le conférencier a énuméré les causes et effets anthropiques et illustré son propos par la production de l’énergie qui contribue à 35 % dans la production des gaz à effet de serre. Les causes ont ainsi été détaillées pour permettre aux inventeurs et chercheurs d’envisager des solutions en mobilisant la technologie et la propriété intellectuelle pour faire face à cette menace.
A la suite de l’exposé du Pr. Nyasse, le Directeur général de l’Oapi, M. Denis Bohoussou dans son allocution de circonstance, a expliqué le choix de ce thème pour cette célébration au Tchad « Mon plaisir est d’autant grand que la problématique du changement climatique est au cœur des préoccupations au niveau mondial et les réflexions y afférentes sont suivies de près particulièrement dans les Etats membres de notre organisation qui sont les plus vulnérables ». Il a par la suite, formé le vœu que les débats qui vont s’ouvrir sur cette question permettent d’envisager avec confiance l’intégration de la propriété intellectuelle dans les stratégies de résilience face aux effets néfastes du changement climatique.
Prenant la parole à son tour, en guise de discours d’ouverture de la célébration, la ministre de Commerce, de l’Industrie et de la Promotion du secteur privé a trouvé judicieux le choix porté sur le Tchad pour cette commémoration, en considération du thème de cette journée pour l’année 2019. Pour elle, il est temps d’envisager des solutions endogènes, notamment par la contribution de la propriété intellectuelle. Elle s’est dite pleinement convaincue que cette conférence va permettre de baliser la voie pour des solutions adaptées et durables face aux effets du changement climatique. « Il y va de la sécurité et du bien-être des populations » a-t-elle conclu son propos.
S’agissant globalement de la propriété intellectuelle, Madame Achta Djibrine Sy a affirmé qu’il est primordial que le système de la propriété intellectuelle soit suffisamment exploité au Tchad, compte tenu du potentiel dont regorge le pays.